Un Américain à Paris
Mercredi 23 Avril 2025
FARRAN ENCHÈRES
"Peu d'hommes de sa génération avaient un meilleur sens du beau. Son esprit se tournait vers les choses lumineuses et joyeuses de la vie plutôt que vers ses tragédies", pouvait-on lire en 1915 dans les colonnes du New York Globe. Ces mots étaient destinés à John White Alexander (1856-1915). Malheureusement trop méconnu en France (seul le musée d'Orsay compte une toile dans sa collection), le peintre américain, élu président de l'Académie américaine des beaux-arts, bénéficia d'un succès critique exceptionnel aux États-Unis (où sont conservées la majorité de ses œuvres, notamment au Metropolitan Museum of Art de New York) à travers un style figuratif unique et sensuel. Pourtant, après avoir exploré Venise avec son comparse James Abbott McNeill Whistler, puis Florence et les Pays-Bas, l'artiste arrive à Paris vers 1890. Il y fréquente des personnalités telles que Claude Debussy, John Singer Sargent, Isabella Stewart Gardner ou Oscar Wilde. Durant ce séjour dans la capitale, John White Alexander croque divers portraits dont celui de Rodin, d'Émile Loubet ou d'Edith Revil. Fille d'un important industriel du textile, on la retrouve ici à 14 ans, les yeux fixés sur John White Alexander qui la dessine. Cette huile sur toile exécutée en 1900 a la particularité d'avoir son cadre d'origine. Elle fut la propriété de Jean Guiffrey, conservateur du musée du Louvre avec qui Edith Revil se maria en secondes noces.
ESTIMATION ENTRE 30 000 ET 50 000 €.
Farran Enchères, à Castelnau-le-Lez, le 4 mai.

Un Américain à Paris
"Peu d'hommes de sa génération avaient un meilleur sens du beau. Son esprit se tournait vers les choses lumineuses et joyeuses de la vie plutôt que vers ses tragédies", pouvait-on lire en 1915 dans les colonnes du New York Globe. Ces mots étaient destinés à John White Alexander (1856-1915). Malheureusement trop méconnu en France (seul le musée d'Orsay compte une toile dans sa collection), le peintre américain, élu président de l'Académie américaine des beaux-arts, bénéficia d'un succès critique exceptionnel aux États-Unis (où sont conservées la majorité de ses œuvres, notamment au Metropolitan Museum of Art de New York) à travers un style figuratif unique et sensuel. Pourtant, après avoir exploré Venise avec son comparse James Abbott McNeill Whistler, puis Florence et les Pays-Bas, l'artiste arrive à Paris vers 1890. Il y fréquente des personnalités telles que Claude Debussy, John Singer Sargent, Isabella Stewart Gardner ou Oscar Wilde. Durant ce séjour dans la capitale, John White Alexander croque divers portraits dont celui de Rodin, d'Émile Loubet ou d'Edith Revil. Fille d'un important industriel du textile, on la retrouve ici à 14 ans, les yeux fixés sur John White Alexander qui la dessine. Cette huile sur toile exécutée en 1900 a la particularité d'avoir son cadre d'origine. Elle fut la propriété de Jean Guiffrey, conservateur du musée du Louvre avec qui Edith Revil se maria en secondes noces.
ESTIMATION ENTRE 30 000 ET 50 000 €.
Farran Enchères, à Castelnau-le-Lez, le 4 mai.
